Dissuasion et prolifération
Les enjeux liés à la dissuasion nucléaire et à la prolifération des armes reviennent dans les rapports de force entre États. Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : les arsenaux s’accroissent et se modernisent.
Sujets liés


L'arme nucléaire en grave crise de prolifération
Depuis 10 ans, le nombre d’armes nucléaires dans le monde est en augmentation. Selon le SIPRI, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, on recense plus de 12.000 têtes dans les arsenaux des neuf États possédant des armes nucléaires, dont près de 4.000 déployées et 2.100 en alerte c’est-à-dire prêtes à l’emploi.
L’évolution de la dissuasion élargie américaine en Asie du Nord-Est : vers une perte de crédibilité ?
Partenaires de longue date des États-Unis en Asie, le Japon et la Corée du Sud bénéficient tous les deux de la dissuasion élargie américaine : en cas d’attaque de grande ampleur sur l’un de ces États, Washington s’engage à leur venir en aide et à répliquer contre l’adversaire.
Quand l’armée affiche ses tirs de missile
Dans cette vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, l’armée française célèbre un tir d’entraînement complexe et entend ainsi démontrer sa force militaire par l’image. Une stratégie de communication inédite où la recherche d’équilibre entre visibilité et secret est un enjeu majeur.
La diplomatie des otages de Téhéran. Le cas des Européens détenus en Iran
La diplomatie des otages de la République islamique d’Iran désigne une stratégie politique et diplomatique dans laquelle Téhéran utilise la détention de citoyens occidentaux, de binationaux ou de citoyens iraniens résidant en Europe, en Australie ou aux États-Unis comme levier dans les négociations diplomatiques. Cette pratique vise à exercer une pression pour obtenir des concessions politiques, économiques ou diplomatiques dans le cadre de la stratégie de Téhéran dite de la réponse asymétrique.
Réarmement nucléaire en Russie, en Chine et aux États-Unis : vers une dissuasion tripolaire ?
Ce numéro de Questions Internationales s'intéresse au regain de la menace nucléaire. Comment éviter une escalade incontrôlable ? La course aux armements nucléaires est relancée, avec la Russie, les États-Unis et la Chine en première ligne. Cette compétition pose la question cruciale de l'équilibre des forces et des risques afférents. En effet, la dissuasion nucléaire, longtemps considérée comme un facteur de paix, est aujourd'hui remise en question. Quels sont les défis qui pèsent sur son efficacité ?
De Cuba à l'Ukraine : le signalement stratégique et la dissuasion nucléaire
Le signalement stratégique – ensemble de signes et de manœuvres visant, hors temps de guerre, à rendre crédible la menace d'usage des instruments nucléaires – est de retour.

Le missile ORECHNIK : un missile "inarrêtable", vraiment ?
La dissuasion nucléaire est-elle encore un rempart efficace ? Chercheuse au Centre des Etudes de Sécurité de l'IFRI, Héloïse FAYET apporte un éclairage suite à l'introduction d'un nouveau missile par la Russie : le missile ORECHNIK

« Ce n’est pas la première fois que les Russes testent un missile sur le champ de bataille avant de le déclarer opérationnel. Ils l’avaient fait, par exemple, pour le missile de croisière hypersonique Zircon, en 2021, en Syrie, mais cela n’avait jamais été vu avec un missile IRBM, » explique Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Chloé Hoorman, Benjamin Quénelle et Elise Vincent dans Le Monde

« Ce changement d'échelle est significatif et c'est un signal stratégique beaucoup plus fort et important que tout ce qu'on a pu voir à présent, notamment les discours de Poutine », précise Héloïse FAYET, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Yves Bourdillon dans les Échos
OTAN : 75 ans de solidarité stratégique (replay)
Guerre en Ukraine, partage du fardeau entre Alliés, désengagement des Etats-Unis de l'Europe, nouveaux domaines de conflictualité... Alors que l'Alliance vient de fêter ses 75 ans et que l'ère Stoltenberg touche à sa fin après dix ans la tête de l'organisation, l'agenda de l'OTAN témoigne de la diversité de ses domaines d'actions mais aussi des différentes perceptions des Alliés sur l'ensemble de ces enjeux.
Au lendemain du sommet de Washington, cette conférence réunissant diplomates, militaires et chercheurs a pour ambition d'analyser les perspectives à court et moyen terme pour l'Alliance atlantique.

Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
Nucléaire, et si Poutine passait à l'acte ?
Avec la guerre en Ukraine, c'est l'escalade que tout le monde redoute depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et si Poutine utilisait l'arme atomique ? Que se passerait-il ? Quels sont les différents scénarios possibles ? Quelles seraient les décisions prises par l'OTAN et par la France ? Pour tout savoir sur les missiles russes, le fameux code nucléaire français et l'équilibre de la terreur.

Menace nucléaire : depuis un an, Poutine joue avec nos nerfs
Depuis le début de la guerre, le président russe brandit à intervalles réguliers la menace nucléaire. Sans que cela n’ait influencé, pour l’heure, le comportement des alliés de l’Ukraine.
Relations UE-Afrique : le coût de la guerre russe en Ukraine
Il y a un an, les pays africains réunis à Bruxelles appelaient l’Union européenne à faire une mise à jour : moins de bureaucratie, plus d’investissements. 12 mois plus tard, où en est-on ? (...) L’offensive russe lancée, le 24 février 2022, en Ukraine, et le bouleversement qu’elle provoque sur le continent fait-elle passer l’Afrique au second plan ? Quelle stratégie l’Europe a-t-elle pour le maintien de la sécurité en Afrique, alors qu’en Centrafrique, au Mali et, maintenant, au Burkina Faso, les forces françaises sont priées de quitter le pays ?

Avec la guerre en Ukraine, le retour à l’ambiguïté stratégique, principe indispensable de la doctrine nucléaire
Plonger l’ennemi dans l’incertitude sur ce que sont nos intentions ou ce que sera notre riposte : l’ambiguïté stratégique est une pratique très ancienne, déjà théorisée dans L’Art de la guerre, du Chinois Sun Tzu, au VIe siècle avant notre ère. Si cette notion n’est pas liée à la seule dissuasion nucléaire, elle y trouve néanmoins sa pleine dimension en raison des enjeux et des risques propres à l’arme atomique.
Macron excluant une riposte nucléaire en Ukraine : «C'est une chose de le penser, c'en est une autre de le dire à la télévision»
Pour Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, la sortie d'Emmanuel Macron sur la riposte française en cas d'attaque nucléaire russe en Ukraine est «hasardeuse» mais ne marque pas pour autant un changement de doctrine.
Face aux menaces russes, quelle peut être la réponse nucléaire américaine?
Stock d'armes, doctrine, «Nuclear Posture Review»... Le point sur la stratégie de Washington. En réponse aux difficultés que ses troupes rencontrent en Ukraine (et au-delà des tirs de missiles sur des cibles civiles observés depuis lundi), le président Poutine a plusieurs fois brandi la menace nucléaire.
« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.

La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
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